Commentaire sur les peintures

"Femmes courant du champ vers la Fille"

Un lapsus

Petite surprise tout à l'heure en préparant la fiche pour chacune de ces deux toiles.  Le titre que j'avais choisi était : "Femme courant dans le champ vers la ville", mais j'ai monté mes fiches sans me rendre compte que j'avais écrit "vers la fille".  J'ai eu choc avec ce lapsus - car c'en était un et pas seulement une faute de frappe.

J'ai publié ces deux toiles sur mon site ainsi que sur facebook et sur flickr comme je le fais habituellement.  Sur facebook, un de mes correspondants a fait le commentaire suivant :

- Des fleurs qui aspirent à l'éternité...

Je lui ai répondu :

- C'est vraiment cela. Le titre de cette toile et de l'autre, sa soeur 'froide' était censé sortir "Femme courant du champ vers la ville" - et c'était bien ainsi que je 'portais' les deux toiles quand je les ai faites -, mais les touches ont choisi autre chose, la Touche a choisi autre chose.

La Fille du titre, c'est clairement pour moi la mienne car la première toile (Froide) a été faite quand j'étais dans un grand creux dans lequel je rencontrais tous mes deuils.

L'expression choisie par mon correpondant pour son commentaire, "Des fleurs qui aspirent à l'éternité", était presque inspiré car mon conjoint et moi avons perdu une fille à la naissance en 1980 et, depuis ce jour, je dis toujours que c'est elle qui m'enfante à mon éternité.

Au départ, la toile froide parlait d'une nécessité, celle de sortir d'un champ de fleurs, agréable, bien que désorganisé, pour aller vers la ville qui est au fond à gauche, une ville-structure.  Pourquoi devais-je, moi, la femme dans la toile froide, ainsi aller dans un lieu aussi rébarbatif ?  Je ne sais pas.  La toile est sortie d'elle-même, comme le plus souvent avec mes dessins et mes peintures, elle n'était pas prémidité

WCéline ow! J'adore cette profusion ... Curieux comme cette œuvre respire la joie de vivre... Ce qui confirme que l'art emprunte de bien drôles de chemins...

Michèle Lévesque

cr 2014